DIWAN était le compagnon de tous les instants de FOLENN. On disait: "Diwan et Folenn", Folenn et Diwan", jamais l'un sans l'autre.C'est pourquoi Diwan, tout griffon qu'il était , est aussi sur ce site.
Je l'avais trouvé dans un refuge de province, et il m'avait tout de suite plu, ce presque Fauve de Bretagne. Très peureux, il ne voulait pas sortir de sa cage, ni monter dans ma voiture !
C'est lui qui le premier m'a appris à "penser chien". Seule la douceur permettait de communiquer avec lui. Taciturne et têtu, il ressemblait à un Irlandais bourru. C'est seulement au cours des promenades qu'il se montrait pleinement heureux.
Il était aussi inhibé que Folenn était malicieuse. Aussi était-il terrorisé d'être le témoin malgré lui de ses "coups fumants". Il suffisait de le regarder pour savoir que la bêtise n'était pas loin, alors que son auteur affichait un air angélique.
Quand Folenn mourra en 2004, son inséparable Diwan deviendra l'ombre de lui-même, lui le fier coursier, le "grand lèchant roux", mon chien jaune.