Arkann allait toute guillerette,
Les vacances allaient commencer,
Adieu les canards, vive les mouettes,
L'espace et la liberté.
Bousculer le vert, chahuter les fleurs,
Courir le nez dans les pousses,
Qu'importe, car ici tout pousse,
Sans qu'on ait besoin d'arroser !
Animal ou végétal ?
On s'y perd devant tant d'esprit,
Tant de merveilles, tant d'énergie,
Pour célébrer et prolonger la vie.
Voler dans l'air, courir sur l'eau,
Sans but précis, pour le plaisir,
Humer l'embrun, attraper le vent,
Se prendre pour un tapis volant !
Avec la lune, la mer oscille,
Frangée d'écume, ou en huile,
Avouons quand même qu'elle est glacée,
Et aux seuls fondus, réservée !
Les chemins de douanier nous mènent,
Dans le bleu et le blanc des criques,
Loin du bruit, des modes et du monde,
En plus doux, on dirait le Sud.
C.D.